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Objets connectés, révolution marketing ?

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Capture.d...cran.2014.04.03..14.51.36Lunettes à réalité augmentée, bracelet, compteur électrique, montre… Les objets connectés déferlent en masse dans notre quotidien. Un marché en plein essor qui amène les grandes marques à monter au créneau. Parmi les premières initiatives du genre, Evian va commercialiser cette année un objet connecté qui, installé sur un frigo, permettra de commander des bouteilles d’eau à distance. Ces nouvelles technologies aiguisent également les appétits d’un grand nombre de start-ups, qui peuvent se lancer notamment grâce à l’essor des plateformes de crowdfunding. Une formule qui a permis aux Canadiens d’Interaxon de lever 150 K$ pour commercialiser leur serre-tête réducteur de stress ‘Muse’ au printemps 2014 (source : Le Nouvel Obs). Porté par les marques ou des entreprise spécialisées, l’intérêt prinicipal de l’objet connecté reste le même : mettre un fil à la patte des utilisateurs, rester en contact permanent avec son consommateur : « Tout l’intérêt de ces objets tient dans le recueil (…) des données au fil de l’eau, car elles ajouteront aux données sur le profil de l’utilisateur des données sur l’usage du produit, » déclare Marc Salomone, associé chez Brand Advocate, dans Stratégies. Nike, par l’intermédiaire de ces chaussures Nike+ Training et son bracelet connecté Nike+ Fuellband a d’ores et déjà mis en ligne une carte de Paris reproduisant des zones « chaudes » et des zones « froides » correspondant aux lieux les plus fréquentés par les joggeurs. Des données « marketing » qui permettront aux entreprises de proposer de nouvelles offres quand le produit sera usagé, ou pourquoi pas de rediriger le client vers des partenaires. Un enjeu majeur donc, qui amène les agences à se positionner en tant qu’intermédiaire entre les start-ups et les marques : la « smartdrop » d’Evian est, par exemple, un projet élaboré par la start-up Joshfire en collaboration avec l’agence BETC Digital. Enfin, des entités sautent le pas et se spécialisent dans le développement d’applications pour un des objets connectés le plus attendu, les Google Glass. L’agence digitale Niji (Rennes) travaille déjà sur une vingtaine de commandes, dont l’application pour le journal L’Equipe.