L’Institut COM & Impact positif, lancé en juillet, entend outiller les acteurs économiques et territoriaux pour raconter autrement les mutations écologiques et sociales.

C’est cet été qu’est né l’Institut COM & Impact positif. Sa mission ? Participer à la création de nouveaux récits de transition pour les territoires et les entreprises engagés.
“Face aux nécessaires transitions écologiques et sociétales, il devient urgent de réinventer nos manières de communiquer, d’accompagner autrement pour réveiller l’envie et le désir d’engagement des citoyens, des consommateurs, des agents, des managers et des collaborateurs”, appuie Christophe Bultel, président fondateur de l’institut.
Des formations dès 2026
Mais que se cache t-il derrière l’expression “nouveaux récits” ou “nouveaux imaginaires” ? “On n’arrive plus à proposer des récits d’avenir. Pourtant, sur le terrain, les gens ont des idées. Là, il y a quelque chose à reconstruire”, remarque Christophe Bultel, qui reprend : “On propose une méthodologie pour construire ce collectif, retrouver du sens commun”.
Concrètement, à partir de 2026, la structure proposera des masterclass, webinaires, conférences, ateliers de co-développement. Il existera aussi un programme de recherche-action sur les imaginaires de transition et des formations professionnelles continue de 2 à 5 jours certifiées Qualiopi. Un programme long en design prospectif et design des transitions, certifiant de niveau 7, sera également proposé. Selon son fondateur, l’Institut proposerait une offre de formation inédite en France, le reste du marché étant plutôt orienté sur le créneau de la communication responsable.
Un institut basé à Nantes mais à vocation nationale
Ces formations s’adressent aux communicants, mais pas que : “ Il y a aussi les décideurs, les dirigeants d’entreprise, les associations, les organisations syndicales. Bref, tous ceux qui sont impliqués dans les projets de transition et qui ont besoin d’en parler.”
Ce tout jeune institut, bien que basé à Nantes, affiche une ambition nationale. Il prend, pour l’instant, la forme d’une association pilotée par un comité de six personnes et est parrainé par Valérie Martin, chef de service communication de l’ADEME.
“Malgré le backlash écologique, on pense qu’il a un espoir et on souhaite rassembler ceux qui ont envie de faire bouger les choses”, termine Christophe Bultel.
Marie Roy