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Les appels d’offres tous rémunérés ?

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Porté par l’UCC Grand Sud (agences conseil du Sud de la France – 65 structures) et par l’association LEADS France (design et stand), le mouvement #LaComSeManifeste (https://lacomsemanifeste.fr), qui milite notamment pour des compétitions rémunérées, aurait-il remporté une première bataille ? Bercy vient de faire paraître une fiche technique (https://bit.ly/3hBi7ct) allant dans ce sens : « il est dit que toute remise de prestation intellectuelle constitue un effort significatif au sens de la loi, donc que l’acheteur public à l’obligation de verser aux candidats une prime dont le montant doit être a minima égal à 80% du travail demandé, explique Julien Roset, président de l’UCC Grand Sud. C’est une première victoire qui doit entraîner la refonte du système de passation de marchés publics »,

L’UCC Grand Sud a été rejoint dans son combat par l’APACOM, l’Association des Professionnels de la Communication de Nouvelle-Aquitaine qui réunit agences et annonceurs avec plus de 500 adhérents. « Se mobiliser pour de meilleures relations entre agences et annonceurs c’est aussi s’interroger sur la chaine de valeurs qui marque nos métiers… Saisir l’opportunité d’avancer collectivement », estime Nicolas Chabrier, Président de l’APACOM. Nous invitons toutes les autres associations professionnelles qui le souhaitent à en faire de même en cosignant le manifeste et à oeuvrer pour construire une meilleure relation agences annonceurs ».

« Le 12 mai dernier était donné le coup d’envoi de #LaComSeManifeste dans le but d’améliorer les relations agences/annonceurs et en finir avec toutes les dérives que nous subissons, notamment les compétitions non rémunérées, rappelle Julien Roset. Répondre à ces appels d’offres qui demandent de plus en plus de livrables, créations ou stratégies, revient à produire 80% du travail lors de la phase de consultation sans aucune rémunération. Les agences doivent engager des centaines d’heures de travail sur les problématiques spécifiques des annonceurs, supportant un coup allant de 3000€ jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros à chaque fois. Ces compétitions sont le plus souvent organisées sans aucun tour préliminaire de sélection, ce qui multiplie alors ce coût par une dizaine de candidats, parfois plus encore. Cette situation est aggravée par les difficultés économiques liées au Covid-19. Si cette problématique semble aller dans le bon sens pour les marchés publics, il faut maintenant se tourner vers le privé qui produit lui aussi des dizaines de compétitions, dont le coût en France est estimé à 1 milliard d’euros chaque année ».

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