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Nantes, place (trop ?) forte du recrutement dans le numérique

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tableauAGILENantes s’est fait un nom sur la scène numérique, si bien que certains « pure players » internationaux installent leurs équipes dans la Cité des Ducs : en septembre 2015, l’appli lafourchette.com (réservation et avis pour la restauration), présente dans de nombreux pays européens, a posé ses valises à Nantes en y installant une équipe de développeurs. « A 2h de Paris en train, Nantes dispose de nombreux atouts. En outre, son tissu économique et universitaire dense et de bon niveau nous permet d’assurer le recrutement d’excellents profils » expliquait à cette occasion Bertrand Jelensperger, l’un des créateurs du service. Du côté des start-up nées à Nantes, des plans de recrutement massifs sont en cours. Les hostilités avaient été lancées début 2015 par Lengow, société nantaise éditrice de logiciels pour les e-commerçants : la structure a pour objectif de doubler ses effectifs d’ici fin 2016 et ainsi de compter plus de 180 salariés. Une croissance que l’on constate également chez Iadvize, Nantais lui aussi et spécialiste de la relation client online (déjà 120 collaborateurs). Chez Dictanova, c’est une quarantaine de nouveaux profils qui sont attendus d’ici fin 2018, notamment pour investir dans la R&D. Même tendance du côté des agences web : après son rachat par le groupe CER France, l’agence Vigicorp va recruter une centaine de personnes sur l’agglomération nantaise.

 

Des créations de postes qui ne portent certes pas uniquement sur des profils d’ingénieurs ou de développeurs mais les perspectives de croissance sont impressionnantes, si bien que les formations aux métiers du numérique ne pourront visiblement pas fournir suffisamment de main d’oeuvre : Syntec numérique (syndicat professionnel du secteur) estime à 2 000 postes les besoins en recrutement des entreprises nantaises du numérique, en incluant le turn-over. Or, l’enseignement supérieur nantais (université et écoles) ne peut fournir que 1 000 informaticiens par an. le manque de candidats est donc un frein au développement de la filière. « On a besoin du double », explique Jean-Paul Chapron, le délégué régional du Syntec, également patron d’ASI, une société nantaise de services. Outre les start-up en plein développement, les besoins de main d’œuvre (ingénieurs, développeur, codeurs, consultants…) émanent des grandes sociétés comme Steria, Cap Gemini ou Accenture, des agences web…

 

Com&Médias, éditeur depuis 2005 de la lettre Com&Médias (www.cometmedias.com), du Mag et du Guide des prestataires Com, fait paraître depuis 2015 un « Guide des acteurs du numérique » désormais bi-média (annuaire print et en ligne). La version 2016 sera disponible dès le mois de juin sur le Web et diffusée sur l’ensemble des événements « numériques » de l’Ouest (10 000 exemplaires). Ce guide, qui a pour but de mettre en valeur les acteurs régionaux de la filière numérique (Bretagne et Pays de la Loire), recense les groupes, PME ou start-up du territoire. www.cometmedias.com/numo